mercredi 24 avril 2013

Mangue Chapitre 3

Au Carefour de Marche Cana, depuis le debut de la saison des mangues, la vente au detail en gros et au detail devient le seul commerce predominant de la zone. ONG, camionneurs, automobilistes, pietons et passants de toutes sortes pour acheter leur mangue. C'est le debut, les mangues sont approximativement cheres, mais on achete quand meme!


Depi mang rive nou pa konn zafe grangou klorox!
Upon arrival of the mango season, being hungry or starving is almost impossible.
A l'arrivee de la saison des mangues, avoir faim releve du defi.

lundi 8 avril 2013

Les autorités départementales des TPTC du Nord savaient pertinemment que le Cap serait inondé à la moindre averse.



Depuis février 2013, des travaux ont démarré dans la zone du pont Haut du Cap. Il s’agit d’endiguer ladite rivière, de construire des routes agricoles, de mettre en valeur les terres marécageuses de Haut du Cap à l’Acul du Nord. Parallèlement à ces travaux, les TPTC devraient se charger de ces mêmes travaux dans la zone urbaine de Cap-Haïtien, c’est-à-dire de Haut du Cap à la rue 5 boulevard. C’est le tronc commun entre la rivière de Haut du Cap-Haïtien et la branche de l’océan Atlantique (embouchure). Cette partie située en aval devrait elle aussi donner lieu à des travaux de drainage, de gabionnage à un certain niveau en partant du pont de Haut du Cap pour empêcher tout débordement de la rivière et imposer à la rivière de demeurer dans son lit, et surtout de curage.
Photo: Gerard Maxineau

Les travaux qui s’effectuent en amont libèrent tellement de grandes quantités d’eaux qui se déferlent en aval et créent des dégâts tellement graves, si des dispositions sérieuses ne sont pas prises. Car avant lesdits travaux, ce sont des sols marécageux qui servaient d’éponges pour absorber ces quantités d’eau. Ensuite, l’agglutinement de sable et de graviers au niveau du lit de la rivière ne favorisaient pas le passage des eaux.
A ce qu’on sache, ce projet du ministère de l’agriculture s’exécute au prorata des travaux effectués. C’est sur cette base que l’argent est dépensé. Cela signifie aussi que ce n’est pas un projet pour lequel le coût total est connu et budgétisé. D’ici là, vous avez de quoi vous poser toutes les questions, n’est-ce pas ?

Photo: Gerard Maxineau

Afin de dégager toute ambiguïté, les travaux du ministère de l’agriculture sont porteurs d’espoirs pour les agriculteurs qui disposent désormais de plus de terre. Cela favorise la mise en valeur des terres cultivables, et est susceptible de favoriser l’érection de nouveaux villages. Toutefois, comme un expert l’avait fait remarquer et comme il est d’ailleurs prévu dans le plan des autorités, si les TPTC ne réagissent pas tout de suite en effectuant des travaux similaires dans les zones urbaines, il est à craindre sérieusement que le Cap ne se noie sous des eaux sauvages libérées à la suite des travaux de construction de routes agricoles, lancées en février par le ministère de l’agriculture.



 Sentinelle pour sauver Haiti!