Par Charlotte Moreau
On connaît les effets de la pollution sur le poumon. Moins sur le cerveau. Pourtant, des études montrent un lien entre l’exposition aux particules fines et les risques de maladie d’Alzheimer et de démence.
Si la pollution a des effets délétères sur les poumons, elle en aurait aussi sur le cerveau. Moins sur le cerveau. C’est dans le cadre de la COP21, ce qu’a tenu à souligner le Pr. François Boller, professeur de neurologie à la George Washington University Medical School, intervenu dans le cadre d’une conférence « changement climatique et santé » organisée par Generali. Selon lui, la pollution de l’air crée une inflammation. Elle pourrait entraîner une agrégation de protéines et des troubles des neurotransmetteurs en lien avec la maladie d’Alzheimer. On a pu prouver que les particules fines rejoignent le cerveau. « De là à établir une relation de cause à effet, c’est une autre histoire », tempère le professeur.
Plusieurs études ont montré un lien entre l’exposition à la pollution des grandes zones urbaines et des déficits cognitifs. Une étude réalisée à Boston a montré une corrélation entre une exposition à la pollution atmosphérique et des modifications cognitives chez des personnes âgées. Plus l’exposition est longue, plus le déclin cognitif est important. Une étude suédoise menée sur 15 ans a également montré que les personnes vivant dans des zones très touchées par la pollution automobile avaient 40 % de risque en plus de développer la maladie d’Alzheimer ou une démence vasculaire.
« Aujourd’hui, les principaux facteurs de risque d’Alzheimer reconnus sont l’âge, la génétique, et les maladies vasculaires. On ne parle pas de la pollution atmosphérique, constate le Pr Boller. Si on pouvait établir un lien de cause à effet, on pourrait modifier les risques de démence à grande échelle. » Enfin une piste prometteuse sur laquelle on pourrait agir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
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On connaît les effets de la pollution sur le poumon. Moins sur le cerveau. Pourtant, des études montrent un lien entre l’exposition aux particules fines et les risques de maladie d’Alzheimer et de démence.
Si la pollution a des effets délétères sur les poumons, elle en aurait aussi sur le cerveau. Moins sur le cerveau. C’est dans le cadre de la COP21, ce qu’a tenu à souligner le Pr. François Boller, professeur de neurologie à la George Washington University Medical School, intervenu dans le cadre d’une conférence « changement climatique et santé » organisée par Generali. Selon lui, la pollution de l’air crée une inflammation. Elle pourrait entraîner une agrégation de protéines et des troubles des neurotransmetteurs en lien avec la maladie d’Alzheimer. On a pu prouver que les particules fines rejoignent le cerveau. « De là à établir une relation de cause à effet, c’est une autre histoire », tempère le professeur.
Plusieurs études ont montré un lien entre l’exposition à la pollution des grandes zones urbaines et des déficits cognitifs. Une étude réalisée à Boston a montré une corrélation entre une exposition à la pollution atmosphérique et des modifications cognitives chez des personnes âgées. Plus l’exposition est longue, plus le déclin cognitif est important. Une étude suédoise menée sur 15 ans a également montré que les personnes vivant dans des zones très touchées par la pollution automobile avaient 40 % de risque en plus de développer la maladie d’Alzheimer ou une démence vasculaire.
« Aujourd’hui, les principaux facteurs de risque d’Alzheimer reconnus sont l’âge, la génétique, et les maladies vasculaires. On ne parle pas de la pollution atmosphérique, constate le Pr Boller. Si on pouvait établir un lien de cause à effet, on pourrait modifier les risques de démence à grande échelle. » Enfin une piste prometteuse sur laquelle on pourrait agir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
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