Depuis février 2013, des travaux
ont démarré dans la zone du pont Haut du Cap. Il s’agit d’endiguer ladite
rivière, de construire des routes agricoles, de mettre en valeur les terres
marécageuses de Haut du Cap à l’Acul du Nord. Parallèlement à ces travaux,
les TPTC devraient se charger de ces mêmes travaux dans la zone urbaine de
Cap-Haïtien, c’est-à-dire de Haut du Cap à la rue 5 boulevard. C’est le tronc
commun entre la rivière de Haut du Cap-Haïtien et la branche de l’océan
Atlantique (embouchure). Cette partie située en aval devrait elle aussi donner
lieu à des travaux de drainage, de gabionnage à un certain niveau en partant du
pont de Haut du Cap pour empêcher tout débordement de la rivière et imposer à
la rivière de demeurer dans son lit, et surtout de curage.
Photo: Gerard Maxineau |
Les travaux qui s’effectuent en
amont libèrent tellement de grandes quantités d’eaux qui se déferlent en aval
et créent des dégâts tellement graves, si des dispositions sérieuses ne sont
pas prises. Car avant lesdits travaux, ce sont des sols marécageux qui
servaient d’éponges pour absorber ces quantités d’eau. Ensuite, l’agglutinement
de sable et de graviers au niveau du lit de la rivière ne favorisaient pas le
passage des eaux.
A ce qu’on sache, ce projet du
ministère de l’agriculture s’exécute au prorata des travaux effectués. C’est
sur cette base que l’argent est dépensé. Cela signifie aussi que ce n’est pas
un projet pour lequel le coût total est connu et budgétisé. D’ici là, vous avez
de quoi vous poser toutes les questions, n’est-ce pas ?
Photo: Gerard Maxineau |
Afin de dégager toute ambiguïté,
les travaux du ministère de l’agriculture sont porteurs d’espoirs pour les
agriculteurs qui disposent désormais de plus de terre. Cela favorise la mise en
valeur des terres cultivables, et est susceptible de favoriser l’érection de
nouveaux villages. Toutefois, comme un expert l’avait fait remarquer et comme
il est d’ailleurs prévu dans le plan des autorités, si les TPTC ne réagissent
pas tout de suite en effectuant des travaux similaires dans les zones urbaines,
il est à craindre sérieusement que le Cap ne se noie sous des eaux sauvages
libérées à la suite des travaux de construction de routes agricoles, lancées en
février par le ministère de l’agriculture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire