#LesDindonsDeLaFarce ! Par Jean Blanco
Voilà ce que nous sommes, juste des dindons de la farce…. De petits cobayes qui se prennent pour des acteurs contrôlant le jeu politique. Jeu compliqué, souvent aux conséquences dangereuses, surtout lorsqu'il est pratiqué par des individus sans foi ni loi et irresponsables. Comme ces marioles et leurs cliques de fanatiques bouffons me font sourire.
Voilà ce que nous sommes, juste des dindons de la farce…. De petits cobayes qui se prennent pour des acteurs contrôlant le jeu politique. Jeu compliqué, souvent aux conséquences dangereuses, surtout lorsqu'il est pratiqué par des individus sans foi ni loi et irresponsables. Comme ces marioles et leurs cliques de fanatiques bouffons me font sourire.
Les dessous de ce qui se passe dans l’espace politique haïtien échappent aux esprits chétifs, lesquels conditionnés par leurs préjugés ou leurs intérêts immédiats, sont incapables de transcendance. Et malheurs à ceux qui refusent de prendre du recul et faire un dépassement de soi. Ils risquent de chuter et entraîner avec eux d'autres gens dans les falaises des clivages politiques qui s'approfondissent et s'élargissent au pays jour après jour.
Alors que LAVALAS pataugeait dans un état comateux, les Tèt Kalé lui ont massé à satiété les tétons. Et sans le vouloir, ils ont réveillé ce qu’ils appellent « la bête » de son sommeil. Ils ont peur de ce monstre qu’ils ont en aversion, alors qu’ils profitent des bons et loyaux services des fils légitimes ( aujourd’hui prodigues) de LAVALAS… de sacrés bêtes de somme.
Au nom des intérêts du bon vieux peuple naïf, Lavalas et Tèt kalé se battent pour le contrôle du pouvoir. Chaque clan pousse à fond la fonte de l’aversion et la phobie de l’autre. Et le diable, c’est le camp d’en face. Les bêtises de son propre camp sont relativisées, telles de simples erreurs méritant des circonstances atténuantes…. Et pour s’attirer de nouveaux alliés, l’arme de la précarité n’aura jamais été autant utilisée.
Et le bas-blesse, sous les faux airs de démocrates, les supporteurs de chaque camp s’échauffent à blanc, s’envoient en l’air des réflexions bancales aux couleurs de leurs intérêts ou préjugés. Voilà qui mine d’avantage chaque jour l’espace public, obstruant ainsi toute pénétration d’un quelconque rayon de lumière.
Nous sommes que les dindons de la farce, voilà ce que nous sommes. Et nos leaders politiques ne sont que de petits commandeurs à la solde de nos Maîtres colons. Au pouvoir comme à l’opposition, chaque clan joue le mariole, manipule le peuple et Maîtres-d’Armes et Maîtres-Chanteurs font la comédie pour s’attirer les faveurs du blanc. Ils n ont aucun respect pour eux mêmes, ni pour les droits et la dignité de la masse de gens misérables qu ils transforment en néo #ChiensDePavlov.
Or, les maîtres Blancs ont leurs problèmes et priorités et se battent aussi entre eux, mais à un autre niveau supérieur. Ainsi, si l’on devrait avoir quelque chose, on aura ce qu’on aura, bien après que nos Maîtres aient fini de résoudre leurs propres différends.
Et par-delà tous ces tralalas, branle-bas et de mouvements de mise en train de ceux et celles qui se positionnent sur l’échiquier politique, on risque encore de passer du temps à l’amarrage.
Jean Blanco/ 24 juin 2016