mercredi 20 juin 2012

Une choregraphie latine executee magistralement par la Troupe balattou de Port-de-Paix, lors de la soiree de gala des UDMO, le 16 juin 2012. Bonne vision!

mercredi 13 juin 2012

Graduation de 153 inspecteurs: un nouveau pas franchi dans la professionnalisation de la PNH


Alors que la Police Nationale d’Haïti (PNH) fêtait ses 17 ans d’existence ce mardi 12 juin, 153 élèves-inspecteurs ont reçu leur certificat à l’issue d’une formation intensive de six mois à l’Académie de Police, constituant ainsi le 9ème corps d’inspecteurs de l’institution. La cérémonie de graduation a eu lien en présence du Chef de l’Etat, Michel Joseph Martelly, du Ministre de l’Intérieur, Thierry Mayard-Paul, du Ministre de la Justice, Jean Renel Sanon, du Directeur Général de la PNH, Mario Andrésol, du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Mariano Fernandez Amunátegui, du Commissaire de Police des Nations Unies, Marc Tardif, de membres du Gouvernement et du Parlement, du corps diplomatique et de la société civile ainsi que des proches des gradués.


Vêtus de leur uniforme de gala, cordon tressé bleu et rouge sur l’épaule, les 153 élèves inspecteurs (dont 3 femmes) ont officiellement reçu leur nouveau grade lors de cette cérémonie officielle qui marquait en même temps les 17 ans de l’institution, fondée le 12 juin 1995. « Vous êtes la police de demain, » a lancé le Directeur de l’Académie de Police l’Inspecteur Général Jean Miguélite Maxime devant plus de 500 personnes présentes pour la circonstance. « Contribuez à refaire l’image de l’institution ! » En choisissant de marquer les deux événements simultanément, le Président de la République, lui, a reconnu que « la PNH signifie qu’elle entend faire des prescrits de l’Etat de droit la boussole qui orientera l’ensemble et chacune de ses prestations ». En effet, selon le Chef de l’Etat pour qui « la PNH n’attend pas l’âge de la maturité pour faire montre d’autorité », le corps des inspecteurs constitue « les reins de l’institution ». Ces cadres intermédiaires de la hiérarchie policière sont la « courroie de transmission » entre la direction de la police et les agents de terrain qui sont sous leur responsabilité.
Cette 9ème promotion d’inspecteurs est la première depuis 2008, ce qui constitue, selon le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti – qui s’exprimait en marge de la cérémonie – une « indication claire du fait que le travail de la PNH en Haïti avance ». Cette graduation est l’aboutissement d’un processus de 2 ans comprenant un concours d’entrée pour les aspirants-inspecteurs suivi de 6 mois de formation intensive à l’Académie de Police portant sur des dizaines de sujets aussi variés que la police administrative, la police communautaire, le management et le leadership, le maintien de l’ordre, la rédaction administrative, le droit constitutionnel ou les droits humains. Pour Mariano Fernandez Amunátegui, le chef de la MINUSTAH – dont les instructeurs policiers de la UNPol ont prodigué 50% des cours – « la graduation de ces 153 inspecteurs de police constitue un pas de plus vers la stabilisation, le renforcement de l’Etat de droit (…) qu’il faut continuer à consolider ».  Faisant écho à ces propos, l’Inspecteur Général Jean Miguélite Maxime estime qu’à « chaque policier qui est bien formé, c’est l’institution de la PNH qui en sort renforcée ».
Parmi les officiers promus au grade d’inspecteur, Gary Desrosiers, le porte-parole de la PNH reconnait que le processus de formation a été long et « intense », avec une série de 27 examens intermédiaires tout au long des 6 derniers mois, suivis d’une batterie d’examens finaux la semaine dernière. A l’issue de la cérémonie, l’Inspecteur Desrosiers qui a grandi à Bel Air, une zone de Port-au-Prince « perçue comme une zone défavorisée, comme une zone d’où sortent de mauvais éléments » s’est estimé « fier » d’être justement « l’image de Bel Air ».« Mais je ne suis pas seul », reconnait le nouveau gradé. « Il y en aura encore en bas qui, comme moi, vont monter au fur et à mesure ».
La graduation de cette 9ème promotion d’inspecteurs entre dans le cadre du Plan de Développement de la PNH 2012-2016 établi par les autorités du pays en coopération avec la MINUSTAH, pour la professionnalisation continue de la police haïtienne et le renforcement de ses effectifs. Ainsi, 42 policiers instructeurs des Nations Unies (UNPOL) travaillent quotidiennement avec leurs 67 homologues de la PNH à la formation et au perfectionnement des agents et cadres à l’Académie de Police. Selon ce plan 2012-2016, les effectifs de la PNH devraient passer de 10,106 en 2011 à 15,000, ce qui signifie selon le responsable de la composante UNPol à l’Académie, le Lieutenant Colonel François Dubeau, qu’il faudra « accélérer le recrutement et passer à un rythme plus soutenu » de formation, avec des promotions d’aspirants qui vont se « succéder à un rythme plus rapide jusqu’en 2016 ». Outre la formation des cadres intermédiaires qui vient de s’achever avec la promotion de 153 inspecteurs, celle des élèves-commissaires débutera le 16 juin prochain. Par ailleurs, une équipe conjointe de policiers haïtiens et onusiens corrigent en ce moment les tests écrits des 26,000 candidats à la 24ème promotion de la PNH alors que 241 aspirants policiers de la 23èmepromotion ont intégré l’Académie le 16 avril de cette année.
Sophie

mercredi 6 juin 2012

Loi, déontologie, éthique- A l'occasion du 7 juin: Journee panamericaine de la presse

La déontologie est un ensemble de règles qui s'appliquent à l'exercice d'une profession particulière. Elle existe pour les journalistes, les médecins, les avocats, les comptables… C'est l'ensemble des devoirs que les membres d'une profession se fixent, et des droits nécessaires pour exercer leur métier conformément à ces devoirs.

La déontologie s'applique à ceux qui exercent une activité spécifique. Elle est élaborée par les instances internes à cette profession et les litiges sont traités eux aussi en interne, dans des organes d'autorégulation comme le Conseil de déontologie. La déontologie se différencie donc de la loi. Celle-ci s'applique à tous les citoyens et est fixée par les institutions publiques en principe élues par eux. L'application de la loi dans des cas particuliers et le traitement des transgressions relève du pouvoir judiciaire, les cours et tribunaux. Certaines pratiques légalement correctes sont déontologiquement inacceptables, et inversement. La déontologie se distingue aussi de l'éthique. Celle-ci relève de la conscience individuelle et des valeurs personnelles de ceux qui exercent l'activité concernée. Elle ne fait dès lors pas l'objet d'une codification, à la différence de la déontologie. Certes, des codes éthiques existent dans certains domaines, mais ils se basent généralement sur une adhésion volontaire. Et les violations de l'éthique ne sont sanctionnées que dans la conscience de leur auteur.

Dans certaines professions, le lien entre la loi et la déontologie est plus étroit. C'est le cas par exemple pour des personnes exerçant un métier alors qu'une instance comme un Conseil de l'ordre le leur a interdit. Les contrevenants peuvent alors être poursuivis en justice. Ce n'est pas le cas chez les journalistes. La liberté d'expression étant un droit fondamental, il n'est pas envisageable d'en priver un individu ; ce qui n'empêche cependant pas celui-ci d'être tenu par le respect de la déontologie, lorsqu'il pratique l'activité d'informer le public. En effet, les journalistes ont une responsabilité envers la société à laquelle ils s'adressent.


vendredi 1 juin 2012

Des jeux pour l’épanouissement sain de la jeunesse !


Port-de-Paix, la dixième édition des jeux du CNDL (Collège Notre-Dame de Lourdes) débute ce 1er juin 2012 et crée l’attraction attendue dans une ambiance très colorée. Du 1er au 3 juin, les jeunes se donnent rendez-vous audit collège où se déroulent des compétitions dans diverses disciplines culturelles et sportives.


De jolies jeunes filles en jupette, meneuses de claques ou pom-pom girls pour les francophones, cheerleaders pour les anglophones, dansent et font vibrer les cœurs de garçons, de jeunes garçons bien vifs, athlètes de surcroit jouent au foot, au basket et enfièvrent le métabolisme féminin.
Un peu à côté, chaque classe prend son look, des groupes organisés de la ville arrivent d’autres quartiers et montent leur clan. Chacun dans son coin essaie d’attirer plus d’attention. C’est comme à Facebook, chacun cherche à avoir le plus d’amis possibles, peu importe à quoi cela serve ou rime !
En face, ce sont de vieux nostalgiques ! Oui, de véritables  inconditionnels des éditions précédentes, les anciens de l’école. Ceux-là qui ressassent leurs bons souvenirs et qui viennent dire qu’en leur temps les choses étaient meilleures ! Qu’ils étaient de véritables Christiano sans Real Madrid, de Michael Jordan sans Chicago Bulls. Qu’est-ce qu’on ne dira ! N’est-ce pas que tous les professeurs étaient parmi les meilleurs de leur classe ?











C’est Port-de-Paix, la diaspora supporte toujours. C’est en même temps une compétition de tops modèles ! On s’habille le mieux possible. On ira jusqu’à porter des foulards en plein été, sous un soleil de plomb. De quoi rendre jaloux les new yorkais, si enclins à leurs foulards.
Les disciplines sportives
Comme chaque année, plusieurs disciplines sportives sont au rendez-vous. Il s’agit évidemment de football,  basket-ball, concours de majorettes, course à l’œuf, course au sac, course de vitesse, chaise musicale, tir à la corde, de saut en crapaud, entre autres.
Il faut savoir que de temps en temps des shows culturels viennent égayer un public déjà en liesse. Des danseuses quasi pro font rêver. Les tours de hanche sont permis. Tout y est servi de manière gracieuse !
Les gagnants se détachent entre temps dans chaque discipline. Le champion du tournoi inter classe est la 5ieme année fondamentale. Les tout-petits se font la concurrence dans la course à l’œuf. La finale a lieu le dimanche 3 juin. Youselande Joseph remporte le concours de chaise musicale chez les filles !
Que dans la même discipline, les jeux se poursuivent jusqu’à la victoire finale ! Il n’est que de suivre et d’attendre. Mais vous savez que ce qui fait la force des écoles congréganistes, c’est leur discipline ! Tout est bien organisé dans un timing exceptionnel des habitués qui ont tiré leçon des éditions précédentes.
En attendant, comme il fait très chaud, les atomiques, raggaman, atomik, Jus goo, jus cool sont les seuls gagnants de ces jeux.  Ils sont d’ailleurs vendus à température normale ! Pas cool, hein ? 
Comme tout citoyen conscient de sa mission, crions vive la jeunesse, vive le sport ! Men sana incorpore sano ! Un corps sain dans un esprit saint !