BIC visite une école en Arménie au cours d'une campagne d'atelier d'écriture. Il a ete bien reçu et cela ne peut que nous enchanter. Un bon ambassadeur, ce Roosevelt Saillant, de son vrai nom. Merci à BIC alias Tizon Dife!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le blog traite de l'immoibilier en Haiti. Nous suivons de pres les activites foncieres et les legislations y relatives.
mercredi 25 novembre 2015
Tizon Dife visite Arménie
BIC visite une école en Arménie au cours d'une campagne d'atelier d'écriture. Il a ete bien reçu et cela ne peut que nous enchanter. Un bon ambassadeur, ce Roosevelt Saillant, de son vrai nom. Merci à BIC alias Tizon Dife!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mardi 24 novembre 2015
Sincerely yours- Zenglen- Pawol de chanson
SINCERELY YOURS
Anpil anpil anpil kalkil, mwen bouke reflechi
Devan yon fait accompli, e mwen pa ka kouri
Li di pou m di istwa n fini, gad sa w vle m pèdi
M pa menm g on kè ki pou soufri
Poutan w vlè m pèdi ou pi bon zanmi m
Dener Ceïde, ede m kriye
Lanmou ak mwen s on trajedi, m pa janm konprann pouki
Pouki menm jan ak tout moun, mwen m pa kapab jwi plezi
Chak jou se pi plis mwen anvi w, poutan m tande w ap jwi
M ap chèche mwayen pou mwen pa soufri
Men m m pap goumen ak destiny
♫ ♪ M ka di w san lògèy, se pou ou m ye
Se pa on bagay ke m ka chanje
Pou jan m konnen m lite pou sot andedan m
M fè anpil efò, m vin saj pa fòs
Pa gen rezon pou kè m ap fè m leson
Sa vle di m ba w legen, ou genyen konba a ♪ ♫
Ou pap konprann love sa a, love sa a
Lè ou nan plas mwen w a konprann love
♫ ♪ M ka di w san lògèy, se pou ou m ye
Se pa on bagay mwen ka chanje
Pou jan m konnen m lite pou sot andedan m
M fè anpil efò, m vin saj pa fòs
Pa gen rezon pou kè m ap fè m leson
Pou sa mwen ba w legen, ou genyen konba a ♪ ♫
Ou pap konprann love sa a, love sa a
Lè ou nan plas mwen w a konprann love
Se sucré!
I’m sincerely yours (6x)
Yours, I’m yours
I’m sincerely yours (6x)
Believe me, yeah
Sincerely yours,
I am sincerely yours
À prendre ou à laisser, fò k mwen pale, di verite
M ap kontinye pale, pale pale jou k tan w tande
Mwen tande w pla pla pla planifye
G on bri k kouri kouri ou pral marye
Men m ap priye Bondye pou sa gate
Pou ou menm avè l mare fache
I can’t let go (go go)
Me no think so (no no)
I’m sincerely yours (6x)
Dener Ceïde, ou kwè se vre?
JOVENEL MOÏSE, DE LA BANANE À LA MACHETTE
Jovenel Moïse, le candidat du pouvoir est déjà prêt à s’installer au pouvoir à n’importe quelle condition et serait déjà disposé à faire couler le sang du peuple dans une logique de confrontation. Dans une déclaration scandaleuse et toute aussi prétentieuse faite cette fin de semaine lors d’une tournée à New York, monsieur Moïse, évoquant son score après la publication par le CEP des résultats contestés du premier tour des présidentielles, se voit déjà au palais national si les autres candidats désistent pour le deuxième tour.
Une telle vision des choses relève tout simplement de l’illusion arrogante de l’équipe au pouvoir de vouloir imposer au pays un Président contesté qui est loin d’être l’expression de la légitimité populaire. L’actuel processus de vérification des procès-verbaux des présidentielles du 25 octobre dernier conforte les inquiétudes de l’opinion publique quant à la qualité frauduleuse des élections et viennent confirmer les rapports d’observation de plusieurs organismes locaux crédibles qui avaient dénoncé une fraude massive au profit du candidat officiel.
Jovenel Moïse affirme haut et fort que les « machettes des paysans sont bien aiguisés » évoquant la perspective de la foule qui voudrait déchouquer ses bananeraies. A date, il n’y a pas eu que l’on sache, des menaces du genre. Jovenel Moïse en faisant de telles déclarations qui, facteur aggravant a provoqué les rires de son audience, semble déjà disposé à ce que du sang coule pour paver la voie qui le conduirait au palais national. Ces propos doivent faire l’objet de la condamnation et du rejet catégorique des démocrates haïtiens. Ces projections d’affrontements violents qui traduisent l’état d’esprit du clan au pouvoir disqualifient celui qui les a prononcés et révèle en même temps au pays la nature d’un prétendant dirigeant, incapable d’abnégation et d’attitude appelant à l’apaisement et à la concorde nationale, en toute circonstance.
Vouloir le pouvoir à tout prix, sans qualité ni référence est le fait de gens sans scrupules porteurs de projets personnels inavouables. Projeter la perspective de massacre et d’affrontements entre paysans et foule en colère à la défense de son vote, induit un niveau d’irresponsabilité qui doit faire craindre le pire au pays pour son avenir avec des prétendants à la direction des affaires de l’État qui n’entendent reculer devant aucun obstacle pour concrétiser le viol des confiances. La fraude électorale comme méthode pour arriver au pouvoir est un crime contre l’humanité parce qu’il s’agit bien d’un déni de la libre expression du souverain dans le choix de ses dirigeants.
Par ailleurs nous voyons mal comment le CEP pourrait proclamer Jovenel Moïse Président de la République, suite au désistement des autres candidats. Ce cas de figure n’est pas prévu dans le décret électoral du 2 mars 2015. Et dans le cas de la demande d’application d’une avance de 25% des voix comme prévu par l’article 38 du Décret électoral, il n’est pas applicable dans le cas de figure, le CEP avait pris le soin d’établir la procédure de décompte avant la tenue des élections. L’antécédent appliqué à deux Sénateurs élus au premier tour relève d’une erreur de méthode de calcul du Conseil Électoral. On ne saurait établir une jurisprudence sur une erreur que d’aucuns considèrent en plus comme suspecte…
L’article 37 du Décret Électoral dispose ; « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct à la majorité absolue des votes valides (50%+ 1)… A partir de quelle acrobatie, sans la tenue d’un deuxième tour et l’épuisement total des situations de remplacement des candidats désistés prévues à l’article 43.1 du Décret électoral, pourrait-on obtenir d’installer Jovenel Moïse à la Présidence pour un mandat constitutionnel valide ? Ceux qui rêvent de pouvoir le faire, sont en dehors de la réalité d’Haïti où, traditionnellement, même les Chefs d’État légitimes, dans la tête des comploteurs, tombent avant de s’installer sur le fauteuil présidentiel.
Or au regard des actuelles agitations dans les rues du pays pour réclamer le respect du vote et la transparence des résultats, il est peu probable qu’aucune autorité, fût-elle irresponsable, en état d’ébriété ou sous effet d’hallucinogènes puisse s’aventurer à penser réaliste une passation de pouvoir entre Michel Martelly et Jovenel Moïse sans le prérequis électoral en bonne et due forme.
Avec la Constitution du 29 mars 1987, on est sorti du régime dictatorial où le Chef de l’État pouvait désigner son successeur et lui transmettre le pouvoir selon le modèle duvaliérien. Les élections sont une exigence pour devenir Président et jusqu’à date tous les processus électoraux viciés et tarés ont conduit le pays dans des aventures dont nous connaissons tous les aboutissants. 17 janvier 1988, LESLIE F. Manigat, 26 novembre 2000, deuxième mandat d’Aristide sur fond de crise des législatives contestées du 21 mai 2000, 7 février 2006, deuxième mandat de René Préval, 28 novembre 2010 et 20 mars 2011, élection de Michel Martelly suite à des incidents violents qui ont valu au pays l’incendie de maintes installations publiques aux Cayes en particulier, et ailleurs.
Les tenants du pouvoir qui critiquent les manifestations de l’opposition aujourd’hui, ont la mémoire on ne peut plus courte ! Les violences dans les manifestations que tout le monde doit condamner sont en général en réaction à des provocations comme on l’a observé à l’entrée de Pétion-Ville au Morne Lazarre et à Delmas 95 la semaine dernière.
Nous avons là 28 années d’agitation pour illustrer la situation de crises multiples qui ont enveloppé notre pays suite à des processus électoraux fourbes, confus et qui ont provoqué l’indignation de la nation sur fond de mainmise et d’immixtion de forces étrangères pour imposer à Haïti des solutions les unes plus scabreuses que les autres.
La cause de tout cela, nous avons envie de dire « les causes de nos malheurs » pour parodier Edmond Paul en 1882, c’est l’absence de femmes et d’hommes de caractère, de citoyennes et de citoyens au courage à toute épreuve à l’intérieur de nos institutions. Ce n’est pas souvent que les femmes et les hommes qui transitent dans nos institutions se sont élevés à la dimension des attentes pour prendre envers et contre tout, les décisions qui s’imposent comme elles sont d’ailleurs consacrées par les lois et dispositions légales. Aujourd’hui, le CEP est l’objet de toutes les attentions. Les regards du pays sont braqués sur les neuf membres du CEP qui avaient reçu une délégation de confiance des institutions qui les avaient désignés.
Après les erreurs, les errements et les flottements depuis les législatives du 9 août 2015, les Conseillères et les Conseillers Électoraux, malgré l’évidence des fraudes vont-ils rester indifférents et impassibles et valider les premiers résultats publiés, à l’état ? Auront-elles, auront-ils le courage d’appliquer les prévisions du Décret Électoral contre les fraudeurs et les bénéficiaires des fraudes ?
L’avenir d’Haïti dépend de celles et ceux à qui la nation avait confié la mission d’organiser les élections. Selon l’article 1er du Décret Électoral : « Le Conseil électoral provisoire est une institution indépendante et impartiale, chargée de l’organisation et du contrôle des élections sur toute l’étendue du territoire de la République. Il jouit de l’autonomie administrative et financière. » Le CEP fonctionne en violation de ce premier article du Décret électoral. Il ne jouit pas effectivement de l’autonomie financière. Et ceci n’est pas juste qu’un détail…
Va-t-on dans les prochains jours, car le deuxième tour est prévu pour le 27 décembre 2015, être informés d’une décision courageuse du CEP au regard des présomptions et des fraudes documentées pour sauvegarder le reste du processus ? Car aujourd’hui, ni vous ni nous, mettrons presque la main au feu, qu’il n’y aura probablement pas de deuxième tour, en tout cas, à la date.
JOVENEL MOÏSE, DE LA BANANE À LA MACHETTE…
lundi 23 novembre 2015
Haiti-Elections: Apres confirmation des cas de fraudes au CTV, le BCEN déliberea ce lundi.
La vérification des
procès-verbaux au Centre de tabulation des votes (CTV), débuté le samedi
21 novembre 2015, conformément à la décision avant dire droit prononcée
par le Bureau du Contentieux Électoral National, en faveur des
candidats Cluny Vilaire Duroseau de Meksepa et de Maryse Narcisse de
Fanmi Lavalas, suite a un recours de cette dernière, le BCEN prononcera
son verdict ce lundi a informé le vice président du CEP Pierre Manigat
Junior.
Actuellement le BCEN est phase de délibération, a-ton appris à HPN
Selon les déclarations de l’ancien sénateur Yvon Feuillé, l’un des avocats de Maryse Narcisse cette vérification au CTV a effectivement confirmé un tas d’irrégularités assimilables à des cas de fraudes dans les présidentielles du 25 octobre dernier.
« parmi les Procès Verbaux suspects, la grande majorité est profitable à Jovenel Moïse, puis Jude Célestin et quelques-uns sont en faveur de Moïse Jean Charles » a-t-il-dit .
« Nous avons laissé le soin au CEP de choisir les procès-verbaux au hasard. Sur 100 % PV choisis, nous leur avons montré qu’ils sont tous entachés de fraudes » a déclaré Yvon Feuille
Ajoutant que « La population a raison de gagner les rues puisque la journée du 25 octobre a été une vaste mascarade de fraudes » l’ex sénateur a expliqué que ce constat, s’est fait sous les regards des observateurs haïtiens et étrangers, les juges électoraux, les avocats et les techniciens ainsi que le greffier, tous ont pris acte.
Parmi les PV tabulés, on retrouve certains qui ont été mis à l’écart, d’autres dont le nombre de votants ne correspondent pas au nombre de signatures sur la Liste d’Émargement Partiel (LEP) , des PV raturés et autres affirme l’ex sénateur.
Quant à, Me Fanfan Guérilus, avocat de Cluny Vilaire Duroseau, il a dit constater des irrégularités très graves. « Tous les procès-verbaux pris par le BCEN sont entachés d’irrégularités. Des ratures. Des tentatives d’altération ».
C’est le directeur du Centre de tabulation des Votes , Widmack Matador, qui a reçu les candidats Narcisse et Duroseau au Parc industriel métropolitain Sonapi.
Maryse Narcisse, s’est fait accompagner de son directeur de campagne, Leslie Voltaire, de l’ancien sénateur Yvon Feuillé, du sénateur en fonction, Jean Baptiste Bien-Aimé, de Joël Édouard Vorbe, de certains techniciens, sans oublier son conseil de défense composé des avocats Gervais Charles, Axène Joseph et Camille Fièvre.
Jovenel Moïse du parti proche du pouvoir PHTK , également invité s‘est fait représenter par maître Patrick Laurent et un membre de son équipe, Roody Choute.
Jude Célestin et Moïse Jean Charles, qui ont décliné l’invitation du BCEN ont opté de préférence pour la mobilisation des rues, tout en enjoignant le CEP de mettre en place la commission indépendante, contrairement à Fanmi Lavalas qui dit mener un combat juridico-politique.
Notons que c’est pour la première fois durant le processus de tabulation que , les journalistes ont été invités à franchir la porte du CTV, car à la demande des juges électoraux, Widmack Matador est venu inviter les journalistes à observer les vérifications.
Source: HPN
dimanche 22 novembre 2015
Communiqué de Presse du systeme des Nations Unies en Haiti
UNITED NATIONS
United Nations
Stabilization Mission
in Haïti
MINUSTAH
NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation
en Haïti
PIO/PR-523/2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
Port-au-Prince, le 21 novembre 2015 – La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti (RSSG) déplore dans les termes les plus forts l’utilisation réitérée de la violence lors des manifestations de ces derniers jours ayant provoqué la mort d’un citoyen haïtien ce 20 novembre, dans des circonstances qui restent à déterminer, des blessés, dont des candidats à la présidence, le 18 novembre, ainsi que des dégâts matériels causés à la propriété privée.
La liberté de manifester pacifiquement et la liberté d'expression sont des droits civils et politiques garantis par les conventions internationales, inscrits dans la constitution haïtienne et soutenus par la loi.
La RSSG condamne fermement les actes de violence et réitère que « des efforts doivent être consentis par tous les acteurs de la vie nationale en vue d’éviter tout recours à la violence, à des intimidations de toutes sortes, à la diffamation ou à des actes pouvant contribuer à l’atteinte aux personnes et aux biens privés ou publiques, dans l’exercice du droit de manifester et de la liberté d’opinion ».
Dans le cadre du renforcement de l’état de Droit, il incombe aux autorités haïtiennes de prendre les mesures qui s’imposent pour que le droit de manifester pacifiquement soit respecté, que les enquêtes soient conduites avec célérité et que les personnes responsables des violences soient poursuivies et jugées en conformité avec la loi.
Renouvelant l’appel au dialogue et au respect des prescrits légaux, la RSSG a ajouté qu’« il incombe également aux citoyens haïtiens et aux citoyennes haïtiennes de rejeter la violence sous toutes ses formes en général et tout particulièrement dans le cadre du processus électoral en cours, crucial pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité, seules conditions permettant le développement du pays et le respect des droits socioéconomiques de tous et de toutes ».
* * *
Contact média:
Sophie Boutaud de la Combe
Porte-Parole et Chef adjointe de la Communication, MINUSTAH
United Nations
Stabilization Mission
in Haïti
MINUSTAH
NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation
en Haïti
PIO/PR-523/2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
Port-au-Prince, le 21 novembre 2015 – La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti (RSSG) déplore dans les termes les plus forts l’utilisation réitérée de la violence lors des manifestations de ces derniers jours ayant provoqué la mort d’un citoyen haïtien ce 20 novembre, dans des circonstances qui restent à déterminer, des blessés, dont des candidats à la présidence, le 18 novembre, ainsi que des dégâts matériels causés à la propriété privée.
La liberté de manifester pacifiquement et la liberté d'expression sont des droits civils et politiques garantis par les conventions internationales, inscrits dans la constitution haïtienne et soutenus par la loi.
La RSSG condamne fermement les actes de violence et réitère que « des efforts doivent être consentis par tous les acteurs de la vie nationale en vue d’éviter tout recours à la violence, à des intimidations de toutes sortes, à la diffamation ou à des actes pouvant contribuer à l’atteinte aux personnes et aux biens privés ou publiques, dans l’exercice du droit de manifester et de la liberté d’opinion ».
Dans le cadre du renforcement de l’état de Droit, il incombe aux autorités haïtiennes de prendre les mesures qui s’imposent pour que le droit de manifester pacifiquement soit respecté, que les enquêtes soient conduites avec célérité et que les personnes responsables des violences soient poursuivies et jugées en conformité avec la loi.
Renouvelant l’appel au dialogue et au respect des prescrits légaux, la RSSG a ajouté qu’« il incombe également aux citoyens haïtiens et aux citoyennes haïtiennes de rejeter la violence sous toutes ses formes en général et tout particulièrement dans le cadre du processus électoral en cours, crucial pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité, seules conditions permettant le développement du pays et le respect des droits socioéconomiques de tous et de toutes ».
* * *
Contact média:
Sophie Boutaud de la Combe
Porte-Parole et Chef adjointe de la Communication, MINUSTAH
Et si la fraude se confirmait un jour
Haïti-Élections : Une vérification au Centre de tabulation confirmerait des fraudes massives
dimanche 22 novembre 2015
P-au-P., 22 nov. 2015 [AlterPresse] --- Les premiers éléments découverts au cours d’une opération de vérification de procès verbaux au Centre de tabulation des votes indiquent qu’il y aurait eu des fraudes massives, lors du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre en Haïti, apprend AlterPresse.
La vérification a débuté samedi dans la matinée suite à la décision du Bureau du contentieux électoral national (Bcen), qui a fait droit à la requête de la candidate de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, de procéder à une vérification au Centre de tabulation.
Narcisse avait dénoncé une vaste fraude en faveur de Jovenel Moise, candidat à la présidence du Parti Haitien Tet Kale (Phtk) au pouvoir.
Un échantillon de procès verbaux au niveau de plusieurs départements est examiné par une équipe de Fanmi Lavalas en présence des conseillers électoraux Ricardo Augustin et Jaccéus Joseph en tant que juges au Bcen et d’observateurs nationaux. Des représentants du Phtk et des techniciens du Centre de tabulation sont également présents sur les lieux.
Près de la totalité des procès verbaux analysés serait entachée de fraudes ou d’irrégularités, confie à AlterPresse une source proche de l’opération en cours.
Des échantillons des départements du Nord, de l’Ouest, du Plateau Central (est), du Sud-est, de l’Artibonite et du Nord-est sont à l’étude.
La vérification pourrait prendre fin dans la journée de dimanche, selon la source. Après, il reviendra au Bcen de faire part de sa décision.
Un sondage à la sortie des urnes de l’Institut brésilien Igarapé, rendu public cette semaine, montre que les résultats préliminaires officiels de la présidentielle pourraient ne pas refléter la volonté des électeurs.
L’enquête, basée sur des entretiens avec plus de 1,800 électeurs de 135 centres de vote dans l’ensemble des dix départements d’Haïti, révèle que Jovenel Moïse aurait recu les votes de 6.3% des répondants de l’enquête, contrairement aux 32% qui lui sont attribués dans les résultats préliminaires.
Depuis plus deux semaines, des manifestations se poursuivent principalement à Port-au-Prince pour contraindre le Cep à évaluer les résultats de la présidentielle du 25 octobre 2015, considérés frauduleux par plusieurs partis politiques et des organisations nationales d’observation.
La mobilisation est orchestrée par 8 candidats à la présidence, dont Jude Celestin, placé en deuxième position dans les résultats préliminaires publiés par le Cep.
La manifestation de l’opposition du 20 novembre a été attaquée à coups de pierres et bouteilles au niveau de Delmas 95 (périphérie est) par des individus non identifiés. Un véhicule a été incendié et un manifestant a trouvé la mort.
La police a violemment dispersé la manifestation du 18 novembre devant le Cep à Pétion-Ville (périphérie est) et deux candidats à la présidence, Jean Charles Moise et Steven Benoit, sénateur en fonction, ont été blessés par des balles en caoutchouc.
Les candidats annoncent la poursuite de la mobilisation pour forcer le Cep à former une commission indépendante afin d’évaluer les résultats de présidentielle. [gp apr 22/11/2015 00:30]
AlterPresse Haïti
dimanche 22 novembre 2015
P-au-P., 22 nov. 2015 [AlterPresse] --- Les premiers éléments découverts au cours d’une opération de vérification de procès verbaux au Centre de tabulation des votes indiquent qu’il y aurait eu des fraudes massives, lors du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre en Haïti, apprend AlterPresse.
La vérification a débuté samedi dans la matinée suite à la décision du Bureau du contentieux électoral national (Bcen), qui a fait droit à la requête de la candidate de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, de procéder à une vérification au Centre de tabulation.
Narcisse avait dénoncé une vaste fraude en faveur de Jovenel Moise, candidat à la présidence du Parti Haitien Tet Kale (Phtk) au pouvoir.
Un échantillon de procès verbaux au niveau de plusieurs départements est examiné par une équipe de Fanmi Lavalas en présence des conseillers électoraux Ricardo Augustin et Jaccéus Joseph en tant que juges au Bcen et d’observateurs nationaux. Des représentants du Phtk et des techniciens du Centre de tabulation sont également présents sur les lieux.
Près de la totalité des procès verbaux analysés serait entachée de fraudes ou d’irrégularités, confie à AlterPresse une source proche de l’opération en cours.
Des échantillons des départements du Nord, de l’Ouest, du Plateau Central (est), du Sud-est, de l’Artibonite et du Nord-est sont à l’étude.
La vérification pourrait prendre fin dans la journée de dimanche, selon la source. Après, il reviendra au Bcen de faire part de sa décision.
Un sondage à la sortie des urnes de l’Institut brésilien Igarapé, rendu public cette semaine, montre que les résultats préliminaires officiels de la présidentielle pourraient ne pas refléter la volonté des électeurs.
L’enquête, basée sur des entretiens avec plus de 1,800 électeurs de 135 centres de vote dans l’ensemble des dix départements d’Haïti, révèle que Jovenel Moïse aurait recu les votes de 6.3% des répondants de l’enquête, contrairement aux 32% qui lui sont attribués dans les résultats préliminaires.
Depuis plus deux semaines, des manifestations se poursuivent principalement à Port-au-Prince pour contraindre le Cep à évaluer les résultats de la présidentielle du 25 octobre 2015, considérés frauduleux par plusieurs partis politiques et des organisations nationales d’observation.
La mobilisation est orchestrée par 8 candidats à la présidence, dont Jude Celestin, placé en deuxième position dans les résultats préliminaires publiés par le Cep.
La manifestation de l’opposition du 20 novembre a été attaquée à coups de pierres et bouteilles au niveau de Delmas 95 (périphérie est) par des individus non identifiés. Un véhicule a été incendié et un manifestant a trouvé la mort.
La police a violemment dispersé la manifestation du 18 novembre devant le Cep à Pétion-Ville (périphérie est) et deux candidats à la présidence, Jean Charles Moise et Steven Benoit, sénateur en fonction, ont été blessés par des balles en caoutchouc.
Les candidats annoncent la poursuite de la mobilisation pour forcer le Cep à former une commission indépendante afin d’évaluer les résultats de présidentielle. [gp apr 22/11/2015 00:30]
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