Port-de-Paix, un glissement de terrain survenu le 1er mai 2012 à Fatima au niveau de la localité de la Coupe interdit toute communication entre la ville de Port-de-Paix et la troisième section communale Aubert en direction de La Croix Saint Joseph. Depuis hier matin, la route est coupée empêchant le passage de tout véhicule.
C’est la énième fois que cette situation se produit. A la seule différence que dans le cas-ci c’est tout un flanc de montagne qui se détache et qui risque d’enliser tout un village situé en aval de la montagne.
Des techniciens et opérateurs des travaux publics essaient d’ouvrir le passage, mais la tache s’avère d’autant plus difficile qu’au fur et à mesure ils avancent dans l’enlèvement des déchets, les glissements s’intensifient.
Le coordonnateur CASEC de la zone, Joseph Fénélus, demande à la protection civile de l’aide à déplacer les habitants qui vivent à proximité de cette menace. Il souhaite également l’intervention de l’Etat Central.
Selon l’ingénieur des Travaux publics déployés sur le terrain. Il est urgent de faire une intervention en profondeur. Il croit que le bureau régional n’a pas l’expertise pour résoudre le problème. C’est un travail qui devrait être confié à une firme spécialisée.
Le maire de Port-de-Paix, réagissant sur le glissement de terrain survenu à Port-de-Paix le 1er mai 2012, estime que les autorités locales sont dépassées par les événements. Il leur manque souvent les moyens logistiques pour subvenir aux besoins de base de leur communauté. Les autorités ne parviennent même pas à nettoyer la ville, protéger la ville contre les éboulements de terrain ou contre les inondations, a expliqué le maire Guillet Salvador qui presse les autorités centrales à considérer Port-de-Paix comme une zone d’invention d’urgence !
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