Le siège de l’UNESCO à Paris. Photo UNESCO/M. Ravassard |
New York, Dec
2 2015 10:50AM Le Comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel
immatériel a inscrit mercredi matin cinq nouveaux éléments sur la Liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l';humanité, a indiqué
l';Organisation des Nations Unies pour l';éducation, la science et la culture
(UNESCO).
Le Comité, réuni en Namibie jusqu';au 4 décembre, avait
déjà inscrit mardi cinq éléments sur la Liste du patrimoine immatériel
nécessitant une sauvegarde urgente ainsi que trois éléments sur la Liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l';humanité
La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel
de l';humanité est composée des expressions qui démontrent la diversité du
patrimoine immatériel et qui font prendre davantage conscience de son
importance. L';examen des candidatures d';inscription sur la Liste
représentative continuera mercredi 2 décembre dans l';après-midi.
Les éléments inscrits mercredi matin sont :
Autriche --; L';équitation classique et la Haute École de
l';École d';équitation espagnole de Vienne
L';équitation classique à l';École d';équitation
espagnole de Vienne est l';art traditionnel et la pratique de la reproduction,
de l';élevage, du dressage et de la monte des chevaux lipizzans. Ses pratiques
sociales variées et ses cérémonies et rituels sont basés sur la relation
ancienne entre les éleveurs, les palefreniers, les artisans, les cavaliers et
les chevaux. Les connaissances en matière d';élevage de chevaux et
d';utilisation des équipements sont transmises aux élèves par les palefreniers
et les cavaliers expérimentés. La tradition procure aux communautés de l';École
un sentiment d';identité et assure la sauvegarde des techniques d';élevage des
chevaux.
Azerbaïdjan -
L';artisanat du cuivre de Lahidj
L';artisanat du cuivre de Lahidj est la pratique
traditionnelle de fabrication et d';utilisation des produits en cuivre
concentrée dans la communauté Lahidj, dans le Caucase. Le maître chargé de la
fonte prépare le cuivre avant que le forgeron-marteleur le batte en plaques
fines. Un artisan grave les plaques dont les motifs, qui portent sur
l';environnement, témoignent des connaissances et valeurs traditionnelles. Les
Azerbaïdjanais achètent les objets en cuivre pour les utiliser au quotidien.
Cette pratique est transmise de père en fils et est perçue comme une marque
claire de l';identité Lahidj.
Bulgarie - Le surova, festival populaire dans la région
de Pernik Le surova est un festival populaire qui a lieu dans les villages de
la région de Pernik les 13 et 14 janvier pour fêter le Nouvel An. La nuit, un
groupe de mascarade, le survakari, joue dans le centre du village en endossant
le rôle de personnages --; jeunes mariés, prêtre, ours --; qui se rendent dans
les maisons le jour suivant pour marier les jeunes couples et présager une
bonne santé aux habitants. Un repas est offert et des dons sont collectés pour
les plus défavorisés. Toutes les générations participent au festival,
particulièrement les jeunes, ce qui renforce leur estime d';eux-mêmes.
Cambodge; Philippines; République de Corée; Viet Nam -
Les rituels et jeux de tir à la corde Les rituels et jeux de tir à la corde
dans les cultures rizicoles d';Asie de l';Est et du Sud-Est sont pratiqués au
sein des communautés pour assurer récoltes abondantes et prospérité. Ils
marquent le début du cycle agricole et commencent souvent par des rites
commémoratifs en hommage aux divinités locales. Ils sont souvent organisés
devant la maison communale ou le sanctuaire du village. Deux équipes à chaque
extrémité d';une corde tentent de tirer celle-ci de leur côté. Cette pratique
non compétitive renforce la solidarité et l';identité communautaires. Les aînés
dirigent les jeunes gens et les rituels.
Colombie; Équateur
- Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels de la
région du Pacifique Sud colombien et de la province d';Esmeraldas
d';Équateur
Les musiques de marimba, les chants et les danses
traditionnels sont des expressions musicales intégrantes du tissu de la
communauté des afro-descendants dans la région du Pacifique Sud colombien et de
la province d';Esmeraldas en Équateur. La musique est créée par un xylophone,
des tambours et des maracas. Les histoires et poèmes chantés accompagnés de
danses ont lieu lors d';événements rituels, religieux et festifs pour célébrer
la vie, une forme de culte des saints ou un adieu au défunt. La communauté est
détentrice et praticienne de ces expressions qui renforcent l';appartenance au
groupe et son identité. Cet élément, inscrit en 2010 par la Colombie, est
désormais élargi à l';Équateur et remplace celui inscrit précédemment.
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