Le blog traite de l'immoibilier en Haiti. Nous suivons de pres les activites foncieres et les legislations y relatives.
samedi 31 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
Nord-ouest : Reboisement de Poste Métier grâce à un QIP
Afin de sensibiliser la population sur la nécessité de freiner le déboisement à Port-de-Paix et d’encourager le reboisement, la MINUSTAH a initié à Poste Métier, dans la 5e section communale de Port-de-Paix, un Projet à Impact Rapide (QIP) d’une valeur de 25.000 dollars américains. Action pour le Développement du Nord-Ouest (ADNO) est l’ONG locale chargée d’exécuter ce projet qui consiste à distribuer 50.000 plantules à des agriculteurs et élèves. La première distribution a eu lieu début décembre.
« Chaque élève rentrera à la maison avec un arbre fruitier ou forestier de son choix. Nous vous expliquerons comment s’effectue la mise en terre. Il faudra vous en occuper avec grand soin, car le bon entretien de cette plante aura une influence sur vos notes de fin d’année », a déclaré l’agronome et secrétaire de l’ADNO, Jean-Claude Gelin, aux élèves qui ont reçu, avec des agriculteurs, les 35.000 premières plantules distribuées le 2 décembre 2011. M. Gelin s’est aussi félicité de ce projet qui permettra de reboiser 500 hectares et, du coup, « changera le visage décharné de Poste Métier ».
« Quand vous arrivez chez vous, prenez soin de creuser un trou, puis versez-y du fumier issu d’excréments d’animaux. Ensuite, prenez la plantule, enlevez le sachet plastique de manière à faciliter le contact des racines avec la terre, notamment le fumier. Une fois la plantule mise en terre, arrosez-la deux fois par jour », a encore conseillé l’expert aux élèves.
En effet, dans la grande cour qui abrite la pépinière de l’ONG ADNO, des milliers élèves âgés de 6 à 21 ans, de la maternelle au certificat d’études primaires, tous alignés en file indienne, ont chacun reçu un arbre fruitier (manguier, papayer, cocotier, avocatier) ou forestier (arbre à pin, bois de chêne, acajou) dont ils sont devenus responsables.
Vincent Ardouin, 8 ans, élève en 4e année, après quelques heures d’attente, s’est dit content de partir avec un manguier dont il promet fièrement de s’occuper « chaque matin, je l’arroserai avant d’aller à l’école ».
De son côté, Antoinette Destinoble de la Section des Affaires Civiles s’est exprimée au nom de la Mission. Elle prédit que « dans un an, ce projet va changer l’image environnementale de Poste Métier ».
Il reste encore 10.000 plantules à distribuer étant donné car sur les 50.000 prévus, une moyenne de 5.000 sera probablement perdue.
Rédaction : Louicius Micius Eugène
Edition: Habibatou Gologo
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jeudi 8 décembre 2011
Foire d'animaux et d'artisanaux
https://plus.google.com/photos/116522642463513669648/albums/5684020660534035249?authkey=CMr5gqvw2uCJKQ
dimanche 4 décembre 2011
Marie Thomas : Miss Immaculée 2011 !
Miss Immaculee 2011 |
Marie Thomas Barthold (Collège Le Normalien) est la Miss Immaculée 2011, 18 ans, classe de rhéto.
Le 4 décembre 2011 s’est déroulé en Haïti, à Port-de-Paix, huitième ville d’Haïti, l’élection de Miss Immaculée 2011, le plus important de tous les concours de Port-de-Paix. De jolies filles et intelligentes aux beautés singulières s’y rivalisent.
La couronne Miss Immaculee 2011- Fabriquee aux USA. |
Miss Immaculee entouree de ses dauphines. |
Marie Thomas Barthold- Miss Immaculee 2011! |
Cette année, le groupe Extra Production constitué de jeunes universitaires, de journalistes, jeunes producteurs, photographes et autres hommes et femmes de talents, fonde le concours Miss Immaculée en vue de trouver les plus belles et les plus talentueuses femmes de Port-de-Paix.
Depuis plus d’un mois, chaque soir, sur les ondes de Natal FM, Pierre Marc Adler assure la promotion de Miss Immaculée et l’ensemble des ingrédients du package et cherche à offrir à sa ville une image positive et dynamique, sur le plan culturel. C'est la première édition de ce concours qui se déroule en prélude de la fête patronale de Port-de-Paix, célébrée le 8 décembre.
Dès sept postulantes finalistes chacune représente un établissement scolaire, sauf le lycée Tertullien Guilbaud, représenté à travers ses deux vacations par deux jolies filles aux couleurs de peau chocolat.
Le prix de la première dauphine revient à Wisederlande Jean-Charles (Lycée Tertullien Guilbaud), tandis que celle de la deuxième dauphine est à Esterlinda Saint Charles (Collège René Descartes).
Finalement, c'est Marie Thomas Barthold qui devient Miss Univers 2011. Elle est la lauréate de la première édition Miss Immaculée 2011. Elle porte sa couronne fabriquée aux USA dont elle est si fière. Marie Thomas invite ses pairs à vivre une jeunesse saine et se protéger du SIDA afin de garantir l’avenir du pays.
La miss Immaculée reçoit un ordinateur portable (laptop) flambant neuf et 10 mille gourdes, tandis que ses dauphines partent chacune avec sept mille cinq cents gourdes et un Blackberry. Outre les primes qui sont remises à la Miss Immaculée et à ses dauphines, l’équipe d’Extra Production promet de les accompagner tout au long de l’année en leur offrant un espace aux différentes activités culturelles d’envergure de la région et à tout événement socio-politico-culturel. Elles seront présentées au Festival Immaculée à l’occasion de la patronale, au cours de la semaine du 8 décembre 2011.
Dans le cadre de ce concours, les organisateurs ont réalisé d’autres concours, notamment un concours de musique, d’épelle-moi et de texte. Telcy Magdalie a remporté le concours de musique. Elle l’a remporté avec brio et maestria sans contestation de la part de ses concurrents.
A l’instar de Telcy, la jeune Vanessa Calixte est la lauréate du concours de texte placé sous le thème une jeunesse pour promouvoir la beauté, l'intelligence et l'art. Nouvel espoir du Nord-Ouest, Vanessa Calixte est pourtant en troisième secondaire au Collège Notre-Dame de Lourdes. Son texte met en évidence l'isolement de son département Elle en donne les causes, mais apporte aussi des solutions. Elle invite tout le monde à l'union, à l'excellence et au dépassement de soi.
Miss Immaculée a surmonté d’énormes défis, notamment celui du sponsoring et du refus ou boycott de participer de certains établissements scolaires respectés pour leur excellence pédagogique. Miss Immaculée devra convaincre ce beau monde à participer à l’édition Miss Immaculée 2012 et, cela n’en profitera qu’à Port-de-Paix !
Par La star haïtienne du web
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Vanessa remporte le concours de texte a Port-de-Paix
Haiti, Port-de-Paix, la jeune Vanessa Calixte est la lauréate du concours de texte placé sous le thème une jeunesse pour promouvoir la beauté, l'intelligence et l'art. Nouvel espoir du Nord-Ouest, Vanessa Calixte est pourtant en troisième secondaire au Collège Notre-Dame de Lourdes. Son texte met en évidence l'isolement de son département. Elle en donne les causes, mais apporte aussi des solutions. Elle invite tout le monde à l'union, à l'excellence et au dépassement de soi pour sauver le Nord-Ouest, voire Haiti.
Vanessa Calixte -Laureate du Concours de Texte Extra Production- 2011
@Tous Droits reserves- Belle Image Haiti
lundi 28 novembre 2011
Port-de-Paix, les femmes disent non à la violence
Port-de-Paix, plusieurs milliers de femmes disent non à la violence faite aux femmes lors de plusieurs activités commémorant la journée internationale contre la violence faite aux femmes, le 25 novembre dernier. Marches, ateliers, débats, cérémonie de commémoration constituent entre autres les activités réalisées dans le cadre de cette journée.
Au Centre Multimédia de la MINUSTAH, une centaine de femmes chefs de famille et autres activistes féministes lancent un appel spécifique aux entreprises des secteurs privé et public. C’est notamment: créer des emplois, développer des activités commerciales, accorder des prêts aux femmes aux fins de la conquête de leur autonomie financière. A port de paix, la directrice du ministère à la condition féminine, Mme Angèle Massillon, a donné la garantie aux femmes que le ministère les accompagnerait dans leurs démarches pour l’obtention de justice et réparation.
Lors de cette commémoration au Centre Multimédia, les femmes ont brisé le silence et exposé les violences dont elles font constamment l’objet. Elles ont juré de ne plus garder le silence sur tout acte de violence perpétrée contre elles-mêmes ou dans leur voisinage ! « La MINUSTAH a ouvert nos yeux. Désormais, on voit clair et sans lunettes. Plus personne ne nous condamnera dans le mutisme. Ceux qui nous violaient ou battaient avant doivent réfléchir mille fois avant d’oser commettre leur forfait maintenant. Ils risquent de finir leur existence en prison », s’est réjouie Adrienne Salomon, lors du débat ayant marqué la journée du 25 novembre.
A l’instar d’Adrienne, plusieurs autres participants émus, suite à une projection de photos de femmes victimes de violences, ont demandé à ce que la MINUSTAH intervienne auprès d’autres bailleurs pour doter les femmes de pouvoir économie et les conférer ainsi leur autonomie par rapport aux hommes. « Je suis sûr que dans les foyers où les femmes travaillent et rapportent un salaire concurrentiel, il a moins de violence. Souvent la violence est proportionnelle au niveau de dépendance économique de la femme dans le couple », a témoigné Otarus Benson du réseau des organisations sociales.
A la salle paroissiale, à l’initiative de REFANO (Réseau de femmes actives du Nord-Ouest), plusieurs associations de femmes se sont réunies en compagnie d’autres organisations féministes venant des dix communes du Nord-Ouest pour plaidoyer pour le respect des droits de la femme, et, dire tout simplement non à la violence faite aux femmes. Environ un millier de femmes réunies ensemble, certaines accompagnées de leur mari, ont posé la problématique de la violence faite aux femmes. « Ceux qui maltraitent et violent les femmes doivent désormais savoir que nous agirons afin qu’ils ne puissent jamais dormir tranquilles et finissent en prison. La violence sur les femmes doit cesser définitivement », a déclaré la coordonnatrice de Refano, l’infirmière, militante et activiste féministe, Annaise Fertile.
Une dizaine d’associations sous l’invitation de MOFAPNO (Mouvement des femmes pour l’avancement de Port-de-Paix) ont marché dans les rues de Port-de-Paix avec environ deux milliers de femmes, ce 25 novembre. Elles disent toutes non à la violence faite aux femmes sous toutes ses formes.
En prélude à célébration du 25 novembre, journée internationale contre la violence faite aux femmes, des institutions et des associations féministes ont organisé de nombreuses activités pour marquer cette journée.
Du 31 octobre au 25 novembre 2011, le CMM a implémenté la quatrième édition du projet Femmes en Action, lequel projet visait au renforcement de leurs capacités, à leur sensibilisation et leur mobilisation pour agir contre la violence, la dénoncer et la stopper. Les sujets ont été formés sur l’entreprenariat féminin, la violence conjugale, le VIH et le choléra.
Plusieurs séances de formation, de sensibilisation et de motivation, de projection de film ont été déroulées au Centre Multimédia et ailleurs du 31 octobre au 25 novembre. Le REFANO a formé des dizaines de femmes et d’enfant sur des techniques d’artisanat. Le MOFAPNO a organisé plusieurs émissions de radio en vue de dénoncer la violence faite aux femmes.
Pour lutter contre la violence faite aux femmes, il existe à Port-de-Paix trois centres réguliers d’écoute des femmes victimes. Ils sont dirigés par MOFAP, AFASDA (Association Femmes Soleil d’Haïti) et REFANO. Plus de 100 cas de viols sexuels sont à signaler pour la seule ville de Port-de-Paix cette année. De nombreux agresseurs sont en cavale, plusieurs font la détention, d’autres attendent leur jugement ou sont gardés à vue, pour des forfaits exercés sur des femmes.
Il existe trois centres réguliers d’écoute des femmes victimes à Port-de-Paix dirigés par MOFAP, AFASDA (Association Femmes Soleil d’Haïti) et REFANO. Plus de 100 cas de viols sexuels sont à signaler pour Port-de-Paix. De nombreux agresseurs sont en cavale, plusieurs font la détention, d’autres attendent leur jugement ou sont gardés à vue, pour des forfaits exercés sur des femmes.
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dimanche 27 novembre 2011
Miss Immaculée à Port-de-Paix, les défis sont énormes !
Par: Louicius Micius Eugene
A Port-de-Paix, les opérateurs culturels lancent le concours interscolaire intitulé Miss Immaculée. Environ 7 postulantes représentant six établissements scolaires - le lycée Tertullien Guilbaud étant représenté à travers ses deux vacations- s’affrontent pour devenir Miss Immaculée 2011.
C’est un package qui est offert aux port-de-paisiens à l’aube des fêtes de fin d’année. Il s’agit d’un concours de musique, de poésie, d’orthographe et de Beauté et Intelligence : Miss Immaculée
Extra Production est l'association initiatrice et exécutrice du Concours Miss Immaculée 2011. C'est la première édition de ce concours qui se déroule en prélude de la fête patronale de Port-de-Paix, célébrée le 8 décembre.
La phase éliminatoire s'est déroulée à Caciquat Convention Center, le 26 novembre 2011. L'une des 7 postulantes est éliminée, mais elle ne sera connue que lors de la finale, prévue au 4 décembre de l'année en cours.
Le défi du sponsoring
L'institution organisatrice est aussi le sponsor officiel du concours, faute de support communautaire. La miss Immaculée recevra un laptop flambant neuf et 10 mille gourdes, tandis que ses dauphines partiront chacune avec sept mille cinq cents gourdes et un Blackberry. Outre les primes qui seront remises à la Miss Immaculée et à ses dauphines, l’équipe d’Extra Production entend les accompagner tout au long de l’année en les présentant via toutes les activités culturelles d’envergure de la région et à tout événement socio-politico-culturel.
Le comite organisateur s'attriste devant le fait que la communauté port-de-paisienne ne contribue pas a la réussite de cette activité visant a redorer le blason de la ville et offrir une image différente de celle qui est connue d'elle. « A l’exception des conseils et la mise à notre disposition de quelques locaux pour les préparatifs des postulantes, la communauté nous tourne en rond et nous offre aucune aide financière, ni de service», a regretté Pierre Marc Adler, représentant du Nord-Ouest au parlement jeunesse.
Comme l’a reconnu un observateur, les hommes d’affaires et les commerçants de la zone peuvent encore se rattraper. Ils ont encore une semaine pour le faire et marquer la première édition du concours Miss Immaculée de leurs empreintes régionales, l’espère une jeune étudiante affiliée à l’institution organisatrice : « ce serait bien qu’on nous fasse une surprise en venant remettre le jour-j des primes aux miss, au lieu de nous faire de veines promesses ».
Quid des postulantes ?
Jeunes, 18 ans en moyenne, sexy, belles, ravissantes avec des traits de beauté singulière, chacune des postulantes justifie la diversité de la beauté dont chaque femme haïtienne est détentrice. Habillées par l’artiste multi talent de la place, Papoute Haute Couture, ces jeunes pleines de fougue, d’énergie, et peut-être de talent, ont encore du travail à faire sur le plan intellectuel pour mieux valoir la couronne de Miss Immaculée. Car leurs prestations orales sur scène laissent à désirer. Leurs mauvaises prestations cumulent des lapsus fort dérangeants, des phrases mal agencées, du créolisme francisé sans vergogne, dirait un disciple de Voltaire, voire de Molière. « Qui leur a demandé de s’exprimer en français », s’est interrogé un spectateur cinquantenaire venu encourager cette entreprise.
Et comme chaque postulante représente un établissement scolaire, il y a lieu de demander aux directeurs d’écoles d’arrêter le massacre et de bien s’acquitter de leur mission en formant les jeunes convenablement au lieu d’envoyer des gens qui commettent un lapsus dans chaque mot constituant le nom de leur établissement.
Mais du lot, il se dégage quand même une ou deux jeunes filles à encourager et former pour une prestation valable le jour de la finale qui sera couverte par la chaine de télévision nationale, TNH, et d’autres médias audio-visuels du pays, selon les annonces faites par le groupe Extra Production.
Personne ne doit oublier que Port-de-Paix fait partie des villes d’Haïti ayant produit d’éminents intellectuels dont l’éminent journaliste et professeur Pierre Josué Cadet, l’ancien juge et président à la cour de cassation, ancien sénateur et Président de la République, Emile Jonassaint, l’ancien député Fernand Alcindor pour ne citer que ceux-là !
Que cela ne soit pas non plus une excuse pour décourager les initiatives et les entreprises des jeunes d’Extra Production. Leurs efforts sont louables et en matière organisationnelle, ils ont conçu et offert un bon spectacle à plusieurs centaines de gens venus assister au concours. Si après avoir éliminé plus de quarante postulantes lors des premières auditions, puis après plusieurs semaines de formation et de répétition, la plupart des postulantes n’attire pas par la qualité de leur quotient intellectuel, ou tout simplement par leur incapacité à communiquer dans la langue de Molière, ce serait méchant qu’ils en héritent les conséquences. N’est-ce pas que les nonagénaires diraient qu’à leur époque, « même les élèves des classes préparatoires savaient se présenter en public » ?
http://cultureportdepaix.blogspot.com/http://www.flickr.com//photos/haitipics/sets/72157628169680725/show/
samedi 15 octobre 2011
mardi 11 octobre 2011
Port-de-Paix : nouveau deuil infernal!Port-de-Paix : nouveau deuil infernal!
Port-de-Paix : nouveau deuil infernal!
Les nouvelles de la mort sauvage, subite, sans vergogne, impitoyable, cruelle de la mort de Me Thélus Henri Max sont parvenues à ses plus proches, ses congénères et ses amis, ses connaissances et ses collègues, y compris à ceux qui l’ont à peine connu, tel un coup de masure reçue en plein dans le mil et au visage. Comme une trainée de poudre, tel un feu qui suit les traces et ramifications de la gazoline, les nouvelles se sont répandues dans la ville de Port-de-Paix. Grande est la stupéfaction ! Avant de dégager les moindres murmures, chacun est resté comme cloué au pilori, devenu aphone avant de récupérer son droit d’expression.
Au courant de l’après-midi du 10 octobre, à l’instar des fauves des traits d’ombre de l'au-delà se sont jetés sur lui. Le foyer intérieur ne jette plus que de pâles et tremblantes lueurs ; le voilà qui s'affaiblit encore, puis s'éteint. Et maintenant, tout ce qui, en cet être, attestait la vie, cet œil qui brillait, cette bouche qui proférait des sons, ces membres qui s'agitaient, tout est voilé, silencieux, inerte. Sur cette couche funèbre, il n'y a plus qu'un cadavre ![1] Thélus Henri Max, l’éloquent avocat et professeur de carrière est mort !
Le nouveau délégué l’avait choisi comme son conseiller pour avoir occupé ce poste pendant 6 années consécutives. Emmanuel Rémy, Gros Manno pour les intimes pleure le départ de Me Thélus comme un enfant orgueilleux humilié par ses pairs. « Port-de-Paix est foutu, il a perdu deux hommes de valeur en moins de deux trimestres. Je transmets à ses proches mes plus sincères condoléances », a-t-il déclaré les larmes aux yeux.
Au cours de la soirée du 9 octobre, feu Henri Max a fait une crise de tension artérielle qui a affecté son cerveau. Vu la complexité de son cas, sa famille et une horde de médecins de la cité l’ont hospitalisé au Cimetière, pardon, à l’hôpital Immaculée où ses proches sont restés éveillés auprès de lui tandis qu’il se perdait totalement dans le chaos de son inconscience quasi définitive, comme on se perd dans les catacombes de Naples.
Son état de santé critique et affaibli ne garantissait pas son transfert vers un hôpital de la Capitale équipé et où le personnel médical dispose d’appareillage nécessaire pour affronter les défis de la petitesse humaine. Ces moments où même les plus grands hommes ne valent même pas une mouche. Ses durs moments où de grands hommes n’ont pas eu la chance de mourir une belle mort, ou tout simplement d’observer le rituel pour bien mourir.
La Cité Capois Lamort, Port-de-Paix, s’est réveillée avec une sueur très froide dans le dos. Sans aucun besoin de canicule, il est tombé sur la ville une malédiction en mode chaleur qui atrophie les membres de chacun. Tandis qu’il a plu presque toute la nuit, les gens ont chaud pourtant, une sorte de chaleur d’une pure controverse ressentie de manière glaciale hydrolyse le sang des fils authentiques de la ville de Port-de-Paix : Me Henri Max est en comma, à la suite d’un malaise qui l’a fait transporter à l’hôpital Immaculée.
Me Thélus Henri Max, avocat de carrière, ancien commissaire du gouvernement pendant tout la période du coup d’Etat de 1991, jusqu’au retour démocratique de Jean-Bertrand Aristide, a fait une longue carrière en justice. Il est élu très récemment bâtonnier de l’ordre des avocats du Nord-Ouest en aout 2011. Il a occupé le poste de représentant du pouvoir exécutif de 2004 à 2010 avant d’être remplacé par un autre brillant frère et collègue, lui aussi respecté pour ses improvisions dialectiques dans la langue de Voltaire.
Professeur de carrière, Henri Max enseignait dans plusieurs collèges et lycées de la ville. Ce père de deux filles occupait également la fonction de deuxième plus haut personnage à la faculté de droit et des sciences économiques de Port-de-Paix. Cet ancien footballeur très connu et membre de la Rotary Club, nous a quittés à l’Age 55 ans et 364 jours.
Au revoir, Me Thélus!
lundi 10 octobre 2011
Le Matin, 7 octobre - Conille !
Editorial
Haïti a, enfin, un Premier ministre. Des lueurs d’espoir. L’horizon se dégage. Pour la
reconstruction. Pour les sinistrés du séisme. Mais l’aurore demeure crépusculaire. Rien n’est
définitivement joué. Le futur du gouvernement que va former Garry Conille est déjà très
incertain. Trop d’hypothèques. Trop de quiproquos. Trop de malentendus. La bonne volonté est
là. La compétence aussi, peut-être. Sur le fond, la légitimité constitutionnelle fait défaut. Eppur si
muove ! Malgré les dénégations des uns et des autres, le processus de ratification a tourné autour
d’une certaine illégalité. De manière déconcertante. Nous nous sommes tu, tout au long de ce
processus, sur l’éligibilité de l’aspirant Premier ministre. Justement pour ne pas donner
l’impression de vouloir barrer la route à un Haïtien capable, patriote et dévoué, dans un contexte
d’atonie gouvernementale, de nervosité sociale et de paralysie économique. Nous l’avons,
expressément, fait savoir à Garry Conille. En tête à tête. De même que nous lui avons fait part de
nos réserves d’ordre légal. Sans ambages. De toutes les façons, sachant que nos parlementaires,
dans leur grande majorité, ne votent, désormais, qu’avec leurs tripes, leur ventre, rien qu’au
bénéfice de leurs clans, et dans une disposition d’esprit tout à fait hors la loi, entretenir la
controverse autour de la candidature de M. Conille reviendrait, pour nous, à vouloir remplir le
tonneau des Danaïdes. Exercice de rhétorique futile, s’il en est, quand ce sont des parlementaires
soudards, peu traversés d’éthique républicaine, qui auront finalement le dernier mot. Le mot qui
s’impose en dernier ressort. Et ils l’ont eu, ce dernier mot. Les pieds sur la Constitution. Les
mains tout près du Trésor public. L’oeil sur le butin de guerre. La tête dans leurs poches. L’esprit
déjà à l’affût de nouveaux forfaits.
Maintenant que le choix de Martelly a été entériné par le Parlement, le temps réprouvé des
Anthony Phelps n’est plus. Pas question de se parler par signes. Il y a eu viol contre la loi-mère.
Chacun peut avoir ses petites ambitions personnelles. Politiciennes. Politiques. Citoyennes. C’est
légitime dans toute démocratie. Mais, dans une République, chacun ne peut se forger, à chaque
conjoncture, sa propre constitution au service de ses propres intérêts et de ses ambitions de
pouvoir. Avec les votes, au Sénat, des Joseph Lambert et des Kelly Bastien, Garry Conille va
devoir continuer, malgré lui, ce avec quoi Michel Martelly, candidat, avait promis au pays de
rompre : les compromissions de pouvoir permanentes et antirépublicaines. Une continuité de
l’ordre politique haïtien traditionnel qui fait que les citoyens respectueux de nos lois et
promoteurs de modernité se sentent toujours floués. Du Sartre. Mains sales. Du Balzac. Illusions
perdues.
Le Premier ministre Conille devra gouverner dans la modestie. Il est un canard boiteux qui
dirigera une équipe bancale. La cohésion manquera forcément. Il y a tellement d’intérêts
divergents. Tellement de faiseurs de rois qui, du Palais national au Parlement, tenteront de tirer la
corde de leur côté. Sa légitimité restera défaillante. Suspecte. Luttes acerbes de pouvoir et de
clans en perspective. Le ciment programmatique qui allie harmonieusement les contraires
politiques sera toujours déficitaire.
Il y a de ces mystiques qui ne s’improvisent pas au pouvoir. Deux coteries politiques, l’une
néojeanclaudiste, l’autre néolavalassienne, et qui se vouaient, dans leur version originelle, une
antipathie réciproque et sans bornes, s’allieront et s’entendront difficilement au pouvoir pour
donner des résultats. Introuvable synchronie. Il ne s’agira pas d’une cohabitation assumée et
dictée par les urnes. Ce sera plutôt une coexistence forcée entre deux chapelles qui jouent, l’une,
la carte de la survie au pouvoir par des transactions de toute nature, et l’autre celle d’une
renaissance, par des concessions involontaires, pour sauver un mandat, un agenda. L’agenda
d’une restauration voilée et encore mal articulée. Besoin de rémission, ici. Soif de rédemption,
là.
Difficile de dire, pour le moment, que Garry Conille a été une chance à prendre à n’importe quel
prix. Sa performance, son bilan nous le diront. Nous savons, cependant, que le président Martelly
et le Parlement, malgré de fortes réserves de maints secteurs et une opinion publique dubitative,
lui auront offert la noble opportunité de se faire valoir et de servir son pays à un niveau élevé de
responsabilité. Il est bien équipé, techniquement et intellectuellement, pour réussir. Il lui reste à
se montrer efficace et capable. Empathique et sympathique dans la conduite de la politique de la
nation.
Le pays attend de l’ordre dans les rues. Les parents, du pain pour leurs enfants. Les sans-abri, un
logis. Les investisseurs, de la stabilité. Les chômeurs, du travail. Les patriotes, la fin d’une tutelle
internationale camouflée. Sinon, le Premier ministre ratifié finira comme Jean-Max Bellerive.
Compétent, mais inefficace et objet de dédain. Il faudra, surtout, qu’il tienne à distance
respectable ses accointances internationales. À défaut, il passera comme Michèle D. Pierre-
Louis, éjecté par les jaloux du Palais. Il y a aussi les attentes des couches populaires affamées
auxquelles il faudra satisfaire prioritairement. Se faire sauter, en fusible, comme Jacques
Edouard Alexis, ce sera regrettable pour le pays et pour un jeune technocrate aussi prometteur
que Garry Conille.
Extrait du Journal Lematin du 7 octobre.
Le Matin, 7 octobre - Conille !
samedi 8 octobre 2011
Haiti est-elle un Etat souverain?
Dans une atmosphère très sereine, un public select constitué environ d’une centaine de personnes a suivi attentivement une conférence présentée par le politologue haïtien, Sauveur Pierre Etienne, à l’Alliance Française de Port-de-Paix, le soir du 8 octobre 2011. Cette conférence s’est déroulée sous le thème : Haïti est-elle un Etat souverain ? L’auteur de « Haïti Misère de la Démocratie » a conduit l’assistance jusque dans l’antiquité de la Rome, l’époque où cette dernière dominait le monde à titre de l’unique super puissance économique et politique de l’époque. En reprenant la théorie de Jean Bodin sur la souveraineté. Sans détour, le docteur en sciences politiques a répondu par la négative. Non, Haïti n’est pas souverain. C’est un Etat en faillite qui a totalement échoué à se constituer au même titre que d’autres nations. Il revient aux haïtiens de se réunir à travers un dialogue constant, franc et sincère pour récupérer la souveraineté d'Haïti. A suivre…
samedi 21 mai 2011
Port-de-Paix : le Club Bonne Humeur à la conquête des talents
Une quinzaine de jeunes sont en compétition à Port-de-Paix depuis deux semaines environ. La production BH ou production bonne humeur, une institution très engagée dans le développement culturel à Port-de-Paix, organise un concours de musique interscolaire au profit des jeunes du secondaire. La guerre du micro débute chaque dimanche à 4 heures de l’après-midi au Caciquat Convention Center de Port-de-Paix. Photographie de la deuxième journée de la troisième édition du concours.
Pour la troisième édition de la BH Star, 33 jeunes s’y sont inscrits pour participer au concours de musique lancé sous le thème « Un pays à reconstruire, une jeunesse à sauver ». Depuis le dimanche 1er mai 2011, les dix jeunes retenus lors de l’audition entre en compétition et défendent avec fierté les couleurs du Lycée T. Guilbaud, des Collèges Excelsior, Lesly Docteur, Magny Roumain, Gethsemané, entre autres.
Devant un public selecte constitué en majeur partie de professeurs, d’étudiants et d’élèves des meilleurs établissements scolaires de la ville, l’activité a démarré en beauté avec une chorégraphie bien synchronisée, réalisée et montée par deux jeunes filles, Saint-Fleur Schleydine et Saintil Clermise, membres de la BH production. Si les blagues et les poésies ont brillé par leur absence, la chorégraphie et la chanson ont profité à l’assistance.
Devant un jury composé de personnes possédant un large éventail de cultures générales, professeurs de musiques, musiciens, les jeunes ont mis en exergue leurs talents, se sont surpassés ou raté l’occasion de séduire le public et la faible représentation de la presse assurant la couverture de l’événement.
Et comme les jurés sont compétents, d’après leur profil dressé par le chef de file de la BH, Wilkenson Alexis, ou à en croire leur niveau d’analyses et les conseils prodigués aux compétiteurs après chaque parution sur scène, les deux prestations les moins remarquables sont disqualifiées. Ainsi, Joseph Luc Clébert alias Deblozay et Dorcin Watson sont éliminés. Ils viendront la semaine prochaine applaudir les autres 6 compétiteurs qui demeurent dans la course.
Parmi les talents à surveiller, Gerinsky Desilien et Prédélus Castrana que les jurés comparent à Misty Jean pour son animation sur scène, pourront faire la différence et donner à Port-de-Paix de quoi s’enorgueillir. Le premier attire l’attention sur la situation désastreuse des enfants de rue en Haïti, tandis que la seconde redonne l’espoir aux Haïtiens « Ayiti pap peri », traduit en français par (Haïti ne périra pas).
A l’instar de Castrana et Gerinsky, les compétiteurs ayant composé et interprété leur propre texte et mélodie restent dans la compétition. Ceux qui savent se présenter sur scène, tenir le public animé, bien articuler les mots pour une meilleure communication du contenu de leurs lyriques répondent mieux aux objectifs et attentes du concours.
Au cours de cette journée consacrée à la musique engagée, Haïti dans sa gloire et ses tourments, les enfants de la rue, l’espoir d’un lendemain meilleur, sont entre autres les textes de fond des différentes chansons interprétées par les stars en devenir.
Dans 5 dimanches exactement, soit le 12 juin, s’il n’y a pas d’arrêt imposé par les aléas politiques habituelles, Port-de-Paix célébrera la victoire d’un nouveau talent, sa nouvelle star. Il sera issu du milieu scolaire et rentrera dans le monde artistique par la grande porte. Il appartiendra à coup sûr à une catégorie de jeunes des collèges privés et lycées de la ville ayant du talent à en revendre.
Le nouveau champion de la BH Star recevra une enveloppe au contenu très modeste. Il pourra aussi enregistrer une musique à Eagle Studio de Port-de-Paix. Le promoteur des jeunes talents de Port-de-Paix, Alexis Wilkenson, dit « regrette que les commerçants et la plupart des hommes d’affaires ne se rendent pas compte de ce qu’il fait pour la communauté à partit de ce concours ». Il reconnait par ailleurs que sans l’aide et la bienveillance de certaines personnes le concours n’aurait pas lieu. C’est le cas des gérants de Caciquat.
Le single du champion de l’édition 2010, Bissainte Skadvy, tourne maintenant sur les ondes des radios de Port-de-Paix et sa promotion est assurée par le manager de BH. A souligner que la championne de l’édition de 2009, Gélin Johane, avait reçu une enveloppe de cinq mille gourdes ; elle n’avait pas choisi de faire carrière dans la musique.
Depuis cinq ans environ, la BH Production anime la ville à travers un concours de génies mettant face à face les établissements scolaires les plus sérieux, prestigieux, populaires et respectés de la zone. Elle poursuit la même mission depuis trois ans par le biais d’un concours de musique interscolaire. Puissent de bons samaritains et mécènes viennent en aide aux responsables de la BH pour combler leur vide financier et leur permettre d’atteindre leur but.
Louicius Micius Eugène
Radio photojournaliste reporter
lundi 9 mai 2011
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